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Il s'est levé avec la même attitude que tous les matins, et cela depuis les dernières années. Motivé par son travail, en paix avec sa décision d'exercer dans ce domaine et pas un autre. Il a cédé quelques terrains à sa mère en changeant son environnement de travail, troquant la clinique rémunératrice pour le chaos des urgences et de l'hôpital. Moins d'engouement pour lui, mais le travail reste le même et il en est satisfait. Une victoire pour sa mère, mais ce n'est qu'une demi réalisation pour elle. Il n'a toujours pas changé de métier et ne le fera point. Il se regarde donc dans le miroir en ne s'en sentant pas changé pour les beaux yeux de sa génitrice.

Le petit déjeuner est mangé rapidement et il prépare son café noir en prenant son sarreau d'une main, voyant l'heure défiler sur sa montre. Il n'est jamais en retard et ne le sera pas ce matin. C'est avec le pied lourd sur la pédale de vitesse qu'il atteint donc sa destination, sortant de son véhicule avec le sourire. Il le perd en seulement quelques secondes en croisant deux ambulanciers qui ricanent ensemble. L'envers de son métier, c'est qu'il n'aime pas les gens. Ils sont bruyants, ils sont faux. Ces deux hommes viennent de raccompagner une personne sur le point de mourir aux urgences et ils trouvent l'énergie de rire. Pathétique. Les humains sont tous pathétiques. Il n'exerce pas depuis une semaine à l'hôpital et il les déteste tous, même ceux à qui il n'a jamais adressé la parole.

Son humeur de travail bien installée comme à chaque arrivée, il passe les portes avec le regard dur, évitant de regarder les autres employés. L'homme est nouveau dans l'établissement et il sait qu'il s'est déjà fait une réputation. Personne ne l'apprécie, c'est parfait comme cela. C'est l'effet qu'il voulait donner, celui qu'il a obtenu. Il va travailler et il retourne chez lui, la vie qu'il voulait obtenir et qu'il a. Il marche alors bon train pour se rendre à son étage et son bureau, mais il est interrompu dans son allée par une fillette qui reste devant lui, en le dévisageant. 'Vous ressemblez à mon oncle Paul.' La petite fille est américaine, ses traits ne trompent personne. Il ne peut logiquement pas ressembler à son oncle Paul. Cette petite idiote est une menteuse. ' Non. Je ne lui ressemble pas tu veux juste de l'attention. Je suis pressé, alors dégage. ' Il n'a pas d'enfants et c'est pour une bonne raison. Le jeune homme est loin de l'apathie. Il est sec et les enfants ne l'aiment pas eux non plus. C'est parfait ainsi.

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feat: @sung pyong-chol

Depuis les années que tu fais du bénévolat, tu ne t'es jamais retrouvée face à une situation comme celle-ci, soit une enfant en fugue. Tu l’avais déjà vu quelques fois lors de tes dernières visites. Ce n’est pas elle qui est hospitalisée, mais sa petite sœur. Tu avais cru remarquer que l’enfant jalousait l’attention que recevait sa sœur, étant trop jeune pour comprendre la situation. Tu as bien essayé de lui donner le plus d’attention possible, mais il y a d’autres enfants sur l’étage qui veulent passer un peu de temps avec Anna d’Arendelle et tu ne peux pas les négliger non plus. Aujourd’hui, l’enfant alitée n’était pas dans son assiette et demandait plus d’attention de la part de ses parents qu’à l’habitude. Ça a dû déplaire à la jeune Cassie qui a profité du fait que tout le monde était occupé ailleurs pour déguerpir. La situation fait un peu paniquer les parents, ce qui est normal. Une enfant malade, une autre disparue dans l’hôpital et pour couronner le tout, ils ne parlent pas très bien coréen. Je me doute qu’ils ne sont pas au pays depuis des années, mais ils y sont tout de même depuis un moment puisque leurs filles se débrouillent assez bien. Les enfants ont toujours plus de facilité que les adultes à s’adapter à un nouvel environnement, tu l’as souvent entendu et ils en sont la preuve.

Tu as décidé de te porter volontaire pour aider le père à chercher l’enfant, la mère devant rester au chevet de la plus jeune. Tu sais que les infirmières passent actuellement plusieurs appels pour prévenir la sécurité, mais tu ne peux pas rester là à rien faire. Étant donné que le père se dirige par la cage d’escaliers au cas où la petite y serait, tu prends plutôt l’ascenseur pour te rendre au rez-de-chaussée. La petite y passe quand même à chacune de ses visites et elle pourrait avoir eu l’idée d’y aller. La capacité des enfants à se souvenir de truc de genre est parfois surprenante. Tu regarde autour de toi en sortant de l’ascenseur à la recherche d’une chevelure blonde parmi tout ces gens qui passent. Une chose est sûre, toi, tu détonne avec ta longue robe de bal verte. Si une personne te cherchait, elle t’aurait certainement retrouvée. Avoir su que tu partirais à l’aventure dans l’hôpital, tu te serais vêtu autrement. Avec tes épaules découvertes et te cheveux attachés, tu as un peu froid.

Tu t’arrêtes net quand tu repères la disparue un peu plus loin. Elle se tient devant un grand homme. À première vue, tu serais portée à croire qu’elle le connait. On ne sait jamais, le monde est petit. Il contourne toutefois l’enfant, te prouver que tu t’es trompée. Tu ne sais pas pourquoi il continue son chemin sans rester avec elle, mais c’est également la raison pour laquelle tu n’as pas d’avis à ce sujet. De toute façon, tu es là. – Cassie! - Tu t’approches rapidement de l’enfant, passant à côté de l’homme à qui elle parlait un peu plus tôt. Tu t’accroupis devant elle pour te retrouver à sa hauteur en lui souriant alors qu’elle regarde encore l’inconnu en fronçant les sourcils. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais elle n'a pas l'Air de l'apprécier au final. – Anna! – Elle semble plutôt contente de te voir, ce qui est rassurant. Tu n’auras pas besoin de ramener une enfant en crise jusqu’à ses parents. – Tu as décidé de partir explorer les environs en secret? Tu sais que tes parents sont très inquiets? – Je vois à son expression qu’elle se sent un peu coupable. – Tu viens? On va retourner les voir! – Tu t’es relevé, lui tendant la main pour l’encourager à te suivre. L’ascenseur par lequel tu es passé un peu plus tôt est ouvert. – Vite! On doit prendre cet ascenseur! – Tu n’encourage normalement pas les enfants à courir dans les corridors de l’hôpital, mais comme tu es avec elle pour la superviser, tu vas faire une exception. Tu n’as pas ton téléphone avec toi pour avertir les infirmières de l’étage que tu as retrouvé la fugueuse, donc le plus vite vous y retournez sera le mieux. Cassie semble avoir un plaisir fou de courir avec toi jusqu’à l’ascenseur et vous arrivez heureusement à y entrer avant que les portes ne se referment. – On a réussi! Tapes là-dedans! – Tu lui montre la main et tu n’as pas besoin de lui dire une autre fois pour qu’elle la tape avec la sienne.

L'ascenseur n’est pas bondé, il n’y a qu’un autre homme avec vous, soit celui que tu as croisé un peu plus tôt. Tu le regarde avec un sourire même si tu ne le connais pas. Tu es comme ça. Il a un joli visage. Tu en viens à te demander quel prince disney il pourrait faire. Hum. Tu ne le vois pas vraiment dans un disney, mais avec son air sérieux, il pourrait facilement faire Sasuke Uchihua de Naruto. Dans le meilleur des mondes, il serait vêtu de son costume dans Shippuden qui laisse paraître une bonne partie du torse. Tu es sûre qu’il doit avoir un beau torse… Tu ramènes ton attention sur la petite à tes côtés quand tu la sens tirer sur le bas de ta robe. – Chante ''Je voudrais un bonhomme de neige''! S’IL TE PLAIT !! – Tu peux comprendre la demande de l’enfant puisque c’est drôlement silencieux dans la pièce. Normalement, il y a une petite musique de fond non? – Tu sais quoi? C’est une excellente idée! – Tu lui réponds avec énergie, sachant très bien qu’Anna ne refuserait pas une chanson. – Elsa? – Tu cognes cinq petits coups sur la porte de l’ascenseur, au même rythme que la chanson. – Je voudrais un bonhomme de neige. -

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L'attitude, c'est aussi important que le titre. Le jeune homme l'a appris à ses dépends. Des filles au lycée qui ne comprenaient pas son mutisme lorsqu'il recevait leurs présents indésirables. Des professeurs qui lui posaient des questions alors qu'il ne voulait pas discuter avec eux. La discussion n'est pas facile pour lui. Elle ne l'a jamais été. Paraboles grotesques de bonjour hypocrites, non merci. Vint alors son attitude. Le regard renfrogné, les paroles cassantes, poignantes. Elles font fuir et elles lui permettent la tranquillité. La petite fille n'avait aucune chance. Son oncle Paul se doit d'être plus jovial. Il n'est pas l'oncle Paul et il ne lui doit alors rien du tout. Les enfants ce n'est pas une histoire d'amour entre lui et eux. Il passe son chemin après un commentaire poignant de méchanceté, direction l'ascenseur qui le mènera à son étage. La tranquillité de son bureau, le rangement impeccable de ses effets personnels. La tasse dans la main et loin des lèvres, il songe alors à son emploi du temps peu chargé du jour en entendant distraitement le nom de la petite Cassie se faire prononcé là où se tenait debout avant de reprendre la route. Une journée comme il les aime. Le seul avantage d'être sous payé et non dans un cabinet personnel c'est qu'il n'est pas réénuméré par contrats. Un salaire barbant, mais emprunt de stabilité. Il ferme les yeux pour profiter du silence dans le cubicule, mais le brouhaha revient au galop. Les yeux du plasticien s'ouvrent et il regarde avec mépris la scène. Une demoiselle vêtue comme un enfant qui tape dans la main de la peste.

La plus vieille des deux lui sourit et il ne fait que la fixer sans lui rendre la pareille. Elle a l'air sympathique et il se tient à distance des gens trop gentils. Ils sont décevants. Ils vous poignardent dans le dos, il a de l'expérience en la matière. Elle a un joli visage, pour sûr. La robe de princesse détint un peu dans l'ambiance stérile des lieux. Sa soeur? Une patiente de l'étage en psychologie? Le chinage de la peste commence et le mot chant vient à ses oreilles. Des mots déplaisants et qu'il espère être mal reçus de l'autre femme. Des chants suivit de coups de poing sur la porte et des chants encore. ' On est dans un hôpital pas dans un cirque. ' Il ne se veut pas méchant, mais il l'est. Il n'aime pas le désordre. Elles emmènent le désordre et aussi des maux de tête. Il ne va pas accepter de chanter avec elles, que non!

' Il n'y a pas de neige dehors. ' Il énonce les faits pour décourager l'enfant. Si elle pleure, il ne sera pas celui qui va la consoler. Il pourrait continuer comme ça encore un peu, mais ça demanderait des paroles en plus. Il n'aime pas discuter alors il garde la bouche fermée. ' Elsa n'existe pas c'est un dessin animé. Anna aussi d'ailleurs. ' À une remarque près. Celle ci n'est pas en lien avec le découragement de la fillette. C'est parce qu'il ne comprend pas. Il ne sait pas que la femme divertie les enfants malades de l'étage. Il croit juste que c'est une jolie fille qui a des goûts bizarres en habillements. Ou qu'elle est schizophrène.

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feat: @sung pyong-chol

C’est probablement le destin qui t’a poussé à revêtir la robe de bal verte d’Anna d’Arendelle ce matin étant donné qu’il avait une aventure en réserve pour toi. Comme le personnage que tu incarnes, tu te retrouves à partir à la recherche d’une jeune fille en fugue, à la différence près qu’elle n’est pas ta sœur, qu’il s’agit d’une enfant mineure et que tu la cherches dans un hôpital et non dans une montagne enneigée. Tout de même, ce n’est pas la tenue la plus convenable pour la situation. Tout allait bien sur l’étage, mais maintenant que tu es confronté à l’air plus frais de l’entrée, tu regrettes la robe noire avec la cape. Tu n’as heureusement pas à faire le tour de l’hôpital au grand complet avant de trouver la petite qui s’est retrouvée dans l’entrée de l’immeuble. Tu remercies ton sixième sens de t’être venu en aide.

Vous arrivez à prendre le premier ascenseur Cassie et toi après une bonne petite course à travers l’entrée pour se faire. À part vous, il n’y a qu’un autre homme. Tu ne le connais pas, vous vous êtes croisés un peu plus tôt sans échanger de regard, mais tu lui souris quand même. Il reste impassible, ce qui te pousses à sourire un peu plus avant de ramener ton attention sur la petite qui en a grandement besoin à tes côtés. Tu comprends la demande de Cassie. Il n’y a rien à faire, il y a une porte, tu es déguisée en Anna… Automatiquement, ça fait pensé à Je voudrais un bonhomme de neige. Tu ne te serais probablement pas mise à chanter dans l’ascenseur par toi-même, mais tu ne peux pas le refuser à l’enfant. – Oh viens jouer avec moi. Tu te caches, on ne se voit plus, dis que fais-tu? Tu n’es plus vraiment toiii. – Tu chantes un peu rapprocher de la porte. La seule chose qui t’empêche de t’asseoir par terre contre la porte comme dans le film, c’est le manque d’espace. Tu cesses de chanter pour regarder l’homme qui s’adresse à toi. – Oh, je sais! C’est pour ça que je ne chante pas trop fort. – Rapidement, le seul personnage qui te vient en tête quand tu penses cirque, c’est Harley Quinn. Tu ne te pointerais pas costumer en ce personnage à l’hôpital, ça c’est sûr. – Pas besoin! Ma sœur a des pouvoirs qui lui permettent de faire neiger en été. Quand j’étais petite, elle m’a fait un bonhomme de neige que nous avons appelés Olaf. – Tu lui réponds de façon naturelle comme si c’est le genre de réponse que tu donnes aux gens temps normal. – Ouais, et il a sa tempête de neige personnelle! – La petite embarque dans ton histoire et tu hoches la tête en souriant à ses paroles. Ce qui est dommage de jouer des princesses, c’est de ne pas pouvoir avoir leurs petits acolytes avec toi pour compléter le look.

Tu regardes l’homme en fronçant les sourcils à son commentaire sur les dessins animés. En réalité, c’est plutôt ton personnage qui te fait réagir de la sorte. Tu serais bien surprise qu’Anna laisse passer ce genre de commentaire sans un mot. Tu t’apprête d’ailleurs à débattre du sujet avec l’inconnu quand Cassie s’objecte avec passion. – C’est même pas vrai! – Pour être honnête, son objection ressemble plus à un cri qu’à un point de vue passionné, mais cela ne t’irrite pas comme tu as l’habitude avec les enfants. – Tu es méchant! - Tu t’accroupis devant la petite en colère, prenant doucement ses bras. L’enfant fixe l’homme avec un regard meurtrier. – Hey hey. Regarde-moi. – La jeune fille regarde votre compagnon d’ascenseur encore un moment avant de détourner les yeux pour les poser sur toi. – Cassie, ne soit pas fâché pour ça. Le monsieur a le droit de penser que je ne suis pas réel. L’important, c’est ce que toi tu penses. – Ces paroles, tu les penses réellement. Tu es d’avis que chacun a droit à son opinion, même si ces opinions diffèrent des tiennes. Comme tu te ne comprends pas la raison pour laquelle l’homme a senti le besoin de dire que les princesses de La reine des neiges n’existent pas à une enfant, tu considères que tu ne peux pas le juger ou lui en vouloir. Il y a deux façons de voir ce genre de chose, être plus honnête avec les enfants pour qu’ils vivent dans la réalité ou les laisser vivre dans leur monde imaginaire pendant qu’ils sont encore jeunes. Il doit y avoir du bon et du mauvais dans les deux, comme dans toutes choses dans la vie. Toi, tu n’as pas d’enfant. Ce genre de choix ne te revient pas encore. Bien sûr, vu ton passe-temps, tu penches un peu plus vers la deuxième option. – Moi je pense que Elsa et toi, vous êtes vraies. – Tu souris à Cassie, bien contente que ta tactique ait fonctionné. Normalement, tu te débrouilles bien avec les enfants, mais comme chacun à son propre caractère, tes méthodes ne fonctionnent pas toujours comme tu le souhaites. Cassie a peut-être fuguée dû à la jalousie qu’elle ressent pour l’attention que reçoit sa sœur, mais elle n’est pas une enfant difficile. – Alors, ça veut dire que je suis vraie. Tu vois, il n’y a plus de problème. – Elle hoche la tête et tu lui souri une dernière fois avant de te relever. C’est à ce moment que tu te rends compte que tu n’as pas pesé sur le bouton de ton étage en entrant dans l’ascenseur et tu rectifies la situation sur le champ. L’étage auquel tu dois ramener la petite fugueuse arrive avant celui de l’homme. Au moins, il pourra finir son trajet en toute tranquillité.

Tu ne vois que trop tard que Cassie s’est approchée du panneau et qu’elle s’est mise à cliquer sur d’autres boutons. – Non non! Il ne faut pas peser sur les boutons sinon on va arrêter à tous les étages. – Au sourire qu’elle te fait, tu te demandes si elle ne l’a pas fait en pleine connaissance de cause. Tu ne peux pas en avoir la certitude, mais tu te dis qu’il est possible qu’elle l’ait fait pour se venger du monsieur qui l’a mise en colère. Heureusement, les étages sur lesquels elle a signalé un arrêt se trouvent entre celui où elle doit descendre et celui de l’inconnu. Il devra patienter un peu plus longtemps avant de pouvoir descendre, mais au moins, il n’aura pas à le faire alors que l’enfant se trouve toujours dans l’ascenseur.

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Il n'est point dans ses coutumes de converser avec des enfants et la situation l'oblige à sortir de sa zone de confort, ce qui est un irritant fort regrettable dès son arrivée. Le chant auquel il a droit gratuitement sans avertissement n'est pas pour situer les choses positivement non plus. ' Comme je suis chanceux. ' Elle ne chante pas fort, vu qu'ils sont dans un hôpital. Mais dans un ascenceur c'est là qu'ils se trouvent et l'homme est cloitré dans ce cubicule avec la seule option de l'écouter ou de se percer les tympans. Que ça amuse la dame n'est pas logique pour lui. Les enfants sont le diable et sur terre pour empêcher les vrais adultes d'avoir une vie constructive et satisfaisante. La petite morveuse est aussi malhonnête que tous ses compères. Les mensonges fusent et il est bien imagé devant lui qu'elles ne lui donneront pas raison, cela même si c'est rocambolesque leur histoire. Il n'est pas fin connaisseur de la princesse étrange que la demoiselle incarne, mais elle semble avoir un grain en moins. Le genre d'idole blanchâtre sans intérêt qui pourri la tête des jeunes filles en devenir d'idées fausses sur les attentes féminines. Il n'aime pas ces concepts et folklores de contes qui dénaturisent la réalité. Il appelle un chat, un chat. Pas un oiseau ou un hibou. Il est fort raisonnable de sa part de rectifier pour leur montrer son désaccord et c'est ce qu'il fait avec empressement. ' La magie n'existe pas. Si tel était le cas, elle se ferait une vodka sur glace au lieu de faire neiger. Tu parles d'un pouvoir d'une inutilité aussi aberrante. Et la princesse n'est pas asiatique. ' D'un naturel cruel mais pas plus provocateur qu'il ne faut, il ne dit pas que la neige fond et que Olaf est mort. Car il est mort.

La petite fille se met à crier pour s'objecter. C'est le premier sourire que ça lui décroche. Elle veut jouer à la peste, ils peuvent être deux à ce jeu. La femme veut la calmer, mais pas le chirurgien. Si elle ne voulait pas de crises, ne pas trainer avec une enfant est ce qu'elle devait faire. Est-ce même sa fille? ' Elsa et Anna ne sont pas vraies. Tu parles toute seule comme une folle depuis que je te vois. Il n'y a que toi et moi. ' Il s'adresse à l'enfant criarde, pour la faire crier encore plus ou qu'elle arrête. Les deux sont les bienvenues. Il ne va pas l'endurer longtemps alors que la femme sera prise avec elle et devra la gérer. Mais oh comme il se trompe lorsque la peste pèse sur tous les boutons, ce qui le met en colère en moins de deux. ' Il y a des gens qui ont des boulots importants. Si jamais des gens meurent parce que je ne suis pas à mes rendez-vous à temps, ce sera votre faute à tous les deux! ' Des propos rudes, mais la rage qui le fait parler avant la raison. Ça n'en est pas moins vrai. Il n'avait que de la paperasse à faire aujourd'hui, mais elles ne sont pas dans cette confidence. ' Et on me demande pourquoi je déteste les enfants. ' Des mots à peine audibles pour ruminer dans son coin, les bras croisés et le dos encré sur le mur du fond. Il est décidé à ne point dire mot jusqu'à son arrivée à l'étage auquel il est destiné. Un silence long de prévu pour illustrer sa non acceptation de la situation en cours.

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feat: @sung pyong-chol

Chanter les paroles d’un film pour enfant dans un ascenseur en présence d’un bel inconnu, c’est tout toi. Ou plutôt Anna. Habillée en civil, la situation serait probablement différente. Tu te garderais une petite gêne. Si la musique de l’ascenseur est bonne ou que c’est silence, tu te permettrais peut-être de fredonner faiblement, mais ce n’est pas une certitude. Tu es consciente que certaine personne, comme votre compagnon ici présent, préfère le silence ou même la musique d’ambiance d’ascenseur à ta chanson, mais les circonstances font que tu n’en prends pas vraiment compte. – Et bien, elle peut toujours fournir la glace pour le breuvage. C’est mieux que rien. – Tu hausses les épaules avec un sourire léger, ignorant la dernière partie de sa phrase. Tu es consciente qu’Anna n’est pas asiatique. C’est le cas de la majorité des princesses que tu incarnes. Si tu devais te contenter d’incarner seulement les personnages asiatiques de disney, tes choix seraient beaucoup plus restreints. Si certains apprécient tes costumes, il arrive que d’autres te renotent ce fait. Tu ne débats jamais avec eux sur ce point. Ils ont raison, il n’y a rien de plus à dire. Pour toi, ce qui compte, c’est que ça plaise aux enfants. Ceux-ci ne s’arrêtent pas sur ce genre de détail comme peuvent le faire les adultes. – C’est quoi de la vodka sur glace? – La question de la jeune fille te prend un peu par surprise. Tu ne penses pas être la mieux placé pour instruire les enfants des autres sur le concept de l’alcool. Tu sais que ne rien dire n’est pas non plus une option compte tenu que ça ne va que générer une suite de question interminable. – C’est un breuvage que boivent les monsieurs quand ils sont grincheux. Ce n’est pas fait pour toi et moi. – Voilà. Une explication totalement logique. Ni un mensonge, ni la pure vérité. S’il avait été question de soju, la dernière partie n’aurait pas été très honnête. Tu n’en as peut-être pas l’air, mais tu apprécies et tolère assez bien cet alcool.

Tu ne connais pas cet homme dans l’ascenseur avec vous et pourtant, tu as cru comprendre dans les quelques minutes que vous avez passé ensemble qu’il n’apprécie pas vraiment la compagnie des enfants. Ce ne sont pas tous les adultes qui ont la capacité de faire semblant pour préserver l’imagination des plus jeunes. Cela ne fait pas de lui une mauvaise personne, il est simplement très différent de toi. Des gens pourraient lui donner des intentions mauvaises dû à ses paroles envers vous deux depuis le début, mais tu préfères croire qu’il n’est pas habile et qu’il ne se rend pas réellement compte de la portée de ses paroles. On te dit souvent naïve pour cette vision que tu as des gens, mais ce n’est pas le cas. Tu as seulement une vision optimiste de la vie et tu penses qu’il est préférable de croire que les gens sont bons jusqu’à preuve du contraire. – Menteur! – La petite réponds agressivement aux paroles du plus vieux avant de lui faire la grimace. Ce n’est pas le geste le plus poli qui soit, mais c’est mieux qu’une crise à ton avis. – C’est intéressant quand on y pense. Vous affirmez que vous êtes seul tous les deux, mais vous vous êtes adressé à moi un peu plus tôt. Ça en dit long sur vous. – Tu sous-entends que, par sa propre définition, il passe pour un fou. Ce sont les paroles d’Anna, pas les tiennes. Tu incarnes tout de même un personnage qui a cogné le prince Hans assez fort pour qu’il tombe du bateau à la fin du film, tu ne pouvais pas ne rien dire.

Plusieurs boutons de l’ascenseur se retrouvent allumés, poussés par une petite main vengeresse. Le bon côté des choses, c’est que cela ne retardera pas la sortie de l’enfant sur l’étage qu’elle doit rejoindre. L’inconnu, par contre, ne voit pas le positif de la chose. Tu frottes doucement l’épaule de la fillette pour la rassurer. Tu jettes un œil à l’homme, remarquant pour la première fois son sarrau. À en juger par l’uniforme, il doit être un médecin ou du moins, quelqu’un de haut placé. Tu n'aurais pas agi autrement même en l’ayant su dès le début, tu es déguisé en princesse, les gens doivent s’attendre à t’entendre chanter. Il aurait seulement été préférable que la petite n’appuie pas sur plusieurs boutons du panneau de contrôle de l’ascenseur. La voix des hauts parleurs annonce que vous êtes arrivés au bon étage. Les portes s’ouvrent et la mère de la petite, au téléphone, arrive rapidement dans ton champ de vision. Celle-ci gardait visiblement la porte au cas où son enfant en sortirait, ce qui est le cas. Elle s’exprime en anglais, mais tu comprends qu’elle avertit la personne au bout de la ligne du retour de Cassie. Tel deux aimants, la petite rejoint automatiquement sa mère et cette dernière la prend dans ses bras. Elle averti sa fille de ne plus jamais lui faire un coup pareil, que son père et elle se sont beaucoup inquiétés. – Anna! – Tu souris à la nouvelle petite qui t’a interpellé depuis le cadrage de porte de sa chambre. – Je reviens dans quelques minutes, c’est promis! – Tu fais un petit salut de la main avant que les portes de l’ascenseur se referment, te laissant seule avec l’inconnu. Étant donné que son retard est ta faute par association, tu as pensé qu’il serait plus juste que tu attendes avec lui jusqu’à ce qu’il puisse regagner son étage. Contrairement à lui, tu n’es pas si pressée. Un petit détour avant de retourner auprès des enfants, ça te semble raisonnable. – Je suis désolée pour tout. – Tu t’es tournée vers lui, un léger sourire sur les lèvres. N’ayant plus d’enfant aux alentours, tu peux de nouveau être toi-même.

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feat: @han myunghee

Les sons forts et les jérémiades des enfants ainsi que des parents sont des irritants très forts pour sa personne. Il n'aime pas faire d'esclandre, mais il aime encore moins être sourd par ces idioties inutiles. Amour, amitié, enfants, rires. Ce sont des concepts bien étranges pour le chirurgien, qui n'a expérimenté que souffrances en s'y laissant adonner. La prudence l'a mené dans un état de froideur qu'il se complaint à conserver en toutes circonstances depuis ces évènements pour le moins infortunés. ' Personne n'aime la glace dans ses breuvages. Ça coûte le même prix pour moins de breuvage justement. ' Il ne peut s'empêcher d'être cynique et sarcastique. Aucune animosité n'est ressentie pour la dame, juste pour l'enfant de part son jeune âge. Elle serait plus âgée qu'il serait moins condescendant envers l'enfant. Ou pas. Après tout, l'explication sur la vodka ne fait pas son bonheur lorsque entendue.

' Et ce que ton père a dû boire et ta mère aussi pour ta conception. Ainsi qu'à ta naissance. ' Il est conscient d'être à la limite cruel avec une jeune fille qui n'a rien fait de mal que demander une chanson qui a pour but ultime de lui casser les tympans. Le commentaire concernant son air grincheux passe sous deux planches. Il sait qu'il est grincheux, ça ne va pas l'affecter. Le mot menteur surgit à ses oreilles quand la petite s'insurge de l'ampleur de ses paroles sur l'existence de la princesse à ses côtés, et un sourire narquois se dessine sur son visage à l'entente de l'explication. ' Je ne prétends pas être sain d'esprit. ' Il est fort inquiétant de se dire qu'il est embauché dans un hôpital avec cette remarque peu flatteuse sur sa sanité, mais il s'en délecte tout de même. La rage ne refait surface qu'en voyant la peste américaine pousser les boutons de la boite métallique avec ferveur. Son retard ne sera expliqué que par la méchanceté d'une gamine qui croit encore aux licornes et aux princesses. Sale ironie de la vie. Parler et conter son mécontentement dans sa barbe lui fait du bien même si c'est grotesque et après un immense moment de silence les portes s'ouvrent. Le soupire de soulagement ne se fait pas attendre par l'homme et il se moque même qu'on l'ai entendu. Enfin libéré du démon sur deux pattes. Espièglerie malsaine de l'enfance.

Impossibilité de s'émouvoir de la rencontre parents et fille. Impossible de savoir s'il est content de voir la princesse rester dans l'ascenseur avec lui, trop de soulagement à savoir la gamine hors de son champ de vision pour l'éternité. Plusieurs étages le sépare toujours de son point d'arrivée, mais le manque de cries insurgés fait son bonheur de manière presque malsaine. ' Si c'était votre enfant, vous auriez à être désolée. Puisque ce ne l'est pas, rien n'est à pardonner. ' Il est faussé de croire que les parents sont responsables des actes causés par leur progéniture, mais il est aussi faussé de croire qu'ils n'ont pas de responsabilité dans l'œuvre de créer la vie à des monstres. ' Si vous voulez vous faire pardonner, j'aurais peut-être besoin d'une main supplémentaire pour mettre à jour mes dossiers. ' Hors procédures. Hors habitudes. L'homme ne sait pourquoi il n'est pas prêt à quitter la présence de la jolie princesse sans nom, il sait juste qu'il ne l'est pas.

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feat: @sung pyong-chol

Les pouvoirs d’Elsa, ta prétendue sœur du moment, viennent sur le sujet. Pour l’inconnu, ceux-ci peuvent sembler inutile, mais ce n’est pas ton cas. À ton sens, la magie n’a pas à avoir un côté pratique, mais elle doit faire rêver. Tu serais bien contente d’hériter des pouvoirs de la reine d’Arendelle, ne serait-ce que pour une journée question d’apporter du bonheur et de l’espoir aux enfants. Comme la vie n’est par contre pas un conte de fée, tu dois te contenter de tes costumes fait à la main. – Il est donc inutile de l’avoir mentionné alors. – Tu relèves le menton doucement comme le fait Hanna à la fin premier film quand elle s’adresse au prince Hans des îles du Sud. Tu te sens presque mal de lui répondre de la sorte, cela n’étant pas dans ta nature, mais tu dois t’en tenir un minimum à ton rôle. Tu te rassures tout de même en te disant que tes répliques auraient pu être bien pire si tu avais enfilé ton costume de Raya ce matin. Elle ne se serait pas contentée d’un petit commentaire semi-subtile sur le côté grincheux de votre compagnon d’ascenseur comme tu te permets de le faire en étant Anna.

La petite serre les poings en fronçant les sourcils, comprenant surement que le commentaire de l’homme est une insulte sans pour autant comprendre ce que ça signifie. C’est mieux ainsi. Tu fais à nouveau appel à tes talents d’actrice, fronçant les sourcils comme le fait la plus jeune. – Je crois que vous en avez assez dit, merci. – Pas impolie, pas bête, juste un avertissement à peine crédible à la Anna. Si tu avais réagi à son commentaire en tant que toi, tu te serais compté que d’un petit regard pour lui faire comprendre qu’il serait préférable qu’il cesse. Et pas un regard noir ou rempli de jugement. Tu ne comprends pas son agissement, peut-être qu’il croit acceptable de parler de cette façon à une enfant, mais c’est aussi pour cette raison que tu n’arrives pas à le juger. De plus, tu serais très mal placé pour faire la morale à quelqu’un que tu ne connais pas. – C’est une bonne chose. – Il tient certainement des paroles qui pourraient être considérées comme rudes à votre égard, mais il est pour le moins honnête, ce qui s’avère être une qualité. Ton côté optimiste préfère percevoir les choses sous cet œil.

Après sa fuite de l’étage et une dernière vengeance sur celui qu’elle ne porte visiblement pas dans son cœur, Cassie retourne aux côtés de sa mère. Tu serais aussi sortie à cet étage si elle n’avait pas appuyé sur plusieurs boutons du panneau de contrôle, ralentissant ainsi l’homme pour se rendre sur son lieu de travail. Tu te dis que la moindre des choses est d’attendre avec lui avant de retourner à tes occupations et ce, même si tu n’es pas directement la cause de cet imprévu désagréable pour lui. Tu t’excuses non seulement pour le désagrément, mais aussi pour l’attitude que tu as dû adopter avec lui devant l’enfant. Ton discours aurait été différent si tu avais pu être toi-même. Tu hoches la tête poliment avec un léger sourire quand le bel inconnu te dit qu’il n’y a rien à pardonner. Il aurait pu rester hostile avec toi malgré le départ de la petite, mais il ne l’est pas. La plupart des gens le verraient probablement comme être antipathique, mais ce n’est pas une pensée qui t’a traversé l’esprit. Il est difficile d’approche, c’est vrai, mais cela n’est pas nécessairement négatif.

La proposition de l’homme te surprend et ça se voit dans tes yeux. N’a-t-il pas dit qu’il n’avait rien à pardonner? Peut-être parlait-il seulement de l’agissement de l’enfant et non des paroles que tu as tenu en jouant ton rôle. – D’accord, avec plaisir. – Pendant un instant, tu te sens coupable pour l’enfant à qui tu as promis de revenir quelques minutes plus tard, ce qui n’est plus possible désormais. Quoi que, tu pourrais toujours inventer une histoire rocambolesque qui l’amusera pour expliquer ton retard. C’est la meilleure solution que tu vois pour te faire pardonner auprès l’inconnu et pour acquitter en partie ta promesse. – Vous êtes chanceux vous savez. Je travaille justement comme secrétaire ici. – Chance ou destin? Surement un mélange des deux. Avec ton costume de princesse, il est difficile de croire que tu puisses avoir un emploi au sein de cet hôpital et pourtant, c’est bien le cas. De plus, cette proposition peu orthodoxe semble plus acceptable comme c’est une employée d’un autre étage qui travaillera avec lui sur l’avancement de ses dossiers.

Les portes de l’ascenseur finissent par s’ouvrir sur le premier étage sélectionné par Cassie, après qu’un petit bruit en ait fait l’annonce. Comme tu accompagnais l’enfant, tu t’avances pour appuyer sur le bouton qui referme les portes en voyant que personne ne comptait y entrer. Heureusement pour toi, le regard des autres ne te rend pas mal à l’aise car vous risquez d’attirer les regards à chaque arrêt. Ce sera certainement dû à ton costume, mais aussi parce que vous êtes deux dans l’ascenseur, mais qu’aucun de vous de bouge pour en sortir. Une fois les portes refermées, tu te tournes vers ton collègue de travail improvisé en souriant. – Je m’appelles Han Myunghee. Et vous? -

ici depuis - : 23/08/2023

People may hear your words,

but they feel your attitude.

feat: @Han Myunghee & @Sung Pyong-Chol

Passer un terrible moment dans cet ascenseur. Il se dit qu'il aurait été bien plus tranquille s'il était arrivé plus tôt pour se rendre dans son bureau, sans toute cette pagaille. ' L'existence de certaines personnes est inutile. Et je ne le renote pas. ' Il parle de la petite fille, à n'en pas douter. Ce petit monstre qui est une erreur de l'humanité. L'homme n'aime pas les enfants, et encore moins ce qu'ils représentent. Le chaos, la vie de famille à laquelle il n'a pas eut droit. Se méprendre souvent sur son attitude, ses collègues trouvant qu'il est froid. Acerbe même. N'être rien de tout cela. Avoir perdu foi en l'humanité, en l'amour. Le brun ne déteste pas spécialement les gens qui l'entourent et il se dit que tout le monde le croient, les laissant à leurs illusions. Ils le laissent tranquille comme ça. Il n'a juste pas assez d'émotions disponibles pour les partager avec les autres. Il se contente de bosser, de retourner chez lui et de recommencer ainsi jusqu'à trouver un but à tout cela ou mourir de vieillesse.

' J'ai pourtant si peu parlé. ' Rectifier dans un souffle. Savoir qu'il est le méchant de l'histoire et ne pas trop en faire de cas. L'être et le savoir, l'accepter même. Ses parents le sont encore plus pour avoir mise cette teigne sur terre. Ils auraient mieux fait d'éviter les effusions d'amour cette nuit là. ' Vous ne l'êtes pas non plus si j'en crois mes yeux. ' Trouver important de le renoter à la belle. Elle est habillée en princesse pour distraire une enfant détestable. Elle n'est pas tout à fait saine d'esprit elle aussi. Il ne sait pas s'il s'adresse à elle ou à la princesse glacée. Il ne sait pas qui elle est réellement, et ça l'intrigue. Le chirurgien ne l'a jamais croisé, se disant que c'est bien étrange. Il évite l'étage des enfants comme la peste, ce doit être la raison. Cet étage où l'enfant débarque enfin. Elle est maintenant loin et il peut respirer mieux, moins claustrophobe. Elle l'a décontenancé, lui a gâché cette tranquillité tant espérée. Si petite chose avec autant de pouvoirs. La détester cette enfant.

L'enfant est partie, mais la curiosité lui fait proposer à la princesse de ne pas quitter sa compagnie dans l'immédiat. Il n'est pas homme de causette ou de sociabilité, mais il sait quand il aimerait en savoir plus. Elle l'intrigue, le pousse à vouloir poser des questions. C'est rare. L'homme a choisi l'excuse du pardon qui avait été si vite lancé pour lui expliquer cette curiosité. Pour la dissimuler en nécessité ou plutôt, en faveur ou en tâche et rien de plus. Se protéger des gens le plus possible. Une acceptation qui soulage, mais qui ne se démontre pas dans son visage. Un simple hochement de tête de compréhension et c'est tout. Il sait que les gens font des phrases aux autres, discutent avec eux. Il n'est pas ainsi. Le silence est d'or.

' Vous avez un bien drôle d'accoutrement pour une secrétaire médicale. Vous travaillez sur l'étage des demi portions? ' Avoir des mots pires en tête que cette expression, mais il ne veut pas avoir l'air d'un gougeât. Il sait aussi qu'il doit se contenir et être un minimum acceptable en conversant avec elle pour obtenir des informations sur ses activités. ' Sung Pyong-Chol. ' Il ne s'étend pas dans ses présentations. Il ne lui dit pas qu'il est heureux de la rencontrer. Ce sont ici des banalités futiles pour lui. Aller droit au but, ne pas tourner en rond en paroles endormantes. ' Je ne vous ai jamais croisé, vous travaillez ici depuis longtemps? ' S'attendre presque à ce qu'elle retire un masque, agrémentant son costume. Ne pas être fan des contes de fées rétrogrades, mais se dire qu'elle doit sembler plus sympathique en vêtements civils.

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