Surprise Fathernoodler!

ici depuis - : 29/07/2023

SURPRISE FATHERNOODLER!

Pak Dave s'amuse dans une boîte de nuit de manière insouciante. La musique électronique qui sort des haut-parleurs est assourdissante. Chaque note produite par la basse donne un coup, produisant un rythme semblable aux battements d'un cœur qui passe au travers des corps de tous ceux présents. La foule ne fait qu'une. La majorité des personnes présentes sont en état d'ébriété ou sous l'effet d'une substance. Pak a fumé un joint avant de rentrer dans l'immeuble, comme à son habitude. Cependant, il n'a encore rien bu. Il n'est pas recommandé de mélanger des drogues ensemble, mais les molécules de THC accompagnées d'alcool constituent son cocktail préféré. Il est gelé comme une barre la majorité du temps, alors s'il fallait éviter de joindre la marijuana à l'alcool, il ne boirait quasiment jamais. Habituellement, il reste sur ses gardes dans ce genre d'endroit. Il surveille son verre avec attention, parce qu'il connaît trop de mecs qui se sont réveillés ailleurs après une soirée dont ils ne se souviennent pas. Il fait également attention à sa consommation. Il ne voudrait pas être démuni si jamais quelqu'un cherchait à lui faire du mal. Ce soir, il a envie de fêter un peu. Il a vendu toutes les graines de Datura qu'il avait sur lui. Il en avait assez de vendre cette cochonnerie. C'est une drogue extrêmement dangereuse. Personne n'a de bonne expérience lorsqu'il ou elle en consomme. Il veut conserver ses clients à long terme, pas leur causer des séquelles qui les empêcheront de revenir le voir. La dernière vente d'aujourd'hui marque la fin de son marchandage de ces graines de plantes atroces. Il se dirige donc vers le comptoir et commande une margarita au melon d'eau. La tequila est un alcool très traître et il en est conscient. Il n'a pas un goût particulièrement prononcé et pourtant, une petite quantité peut faire faire des folies à un homme bien bâti. C'est le cas de Pak Dave. Le barman lui sert le cocktail. Il est alléchant. Sa jolie couleur rose, le petit quartier de lime sur le rebord et le sel avec du piment de cayenne tout autour lui font vraiment envie. Il porte la coupe à ses lèvres et laisse le délicieux breuvage couler le long de sa gorge. C’est trop bon, il le boit d’une traite. Son esprit s’embrume, sa gorge brûle agréablement. Il saute du banc sur lequel il se trouve sans trop de difficulté. Les effets de la margarita ne se sont pas encore manifestés dans toute leur ampleur. Il se joint à nouveau à la foule. Il danse au milieu de personnes dont il ne connaît pas le nom. Lui non plus n’a pas de nom pour eux. Il est anonyme. L’alcool lui monte lentement à la tête et il se dit qu’il n’a pas à s’inquiéter. Personne ne viendra gâcher sa soirée. Il se laisse gagner par la chaleur que le cocktail a commencé à générer en lui et se laisse oublier le genre de vie qu’il mène.

ici depuis - : 19/08/2023

SURPRISE FATHERNOODLER!

feat: @pak dave

Tu n'as pas l'habitude de prendre des contrats lorsque les clients ne paient pas le montant nécessaire pour un bon petit meurtre discret. Tu n'es peut-être pas Jack l'éventreur, mais tu es reconnu pour faire le boulot sans te faire pincer, jusqu'à présent. Malgré tout, puisque les contrats se font rares en ce moment, tu as accepté avec comme condition que le meurtre ne serait pas la conclusion de ta rencontre avec la personne ciblée. Tu veux bien prendre des petits boulots de temps en temps et puisque la paie n'est vraiment pas à la hauteur, tu n'as accepté que de brasser cet homme qui semblait être un énorme monstre si on en croit ton dernier interlocuteur. Tu fumes donc un cigare très lentement à la sortie du bar où ton indic t'a mentionné l'avoir vu trainer ce soir et ne pas l'avoir vu sortir pour l'instant.

Tu te demandes si tu devrais simplement le tabasser un peu, pour lui faire comprendre le message ou bien si tu devrais l'entrainer jusque dans les bois. La deuxième option est vraiment tentante. Mais tout dépend si tu as envie de te salir ou non. Peut-être bien ce soir, tu n'as pas mis tes pantalons préférés. Ils sont plutôt vieux en fait. Tu hoches donc les épaules tout en écrasant ton cigare sur le trottoir, entrant dans le bar avec les mains fourrées dans les poches. On t'a dit de chercher l'homme qui semblait le plus innocent. Tu as exigé une photo, qu'on t'a fourni, mais tu as tout de suite compris pourquoi tu l'aurais quand même trouvé sans. Tu le trouves immédiatement sur la piste de danse et tu fais claquer ta langue d'ennuie en le regardant. Un vrai spécimen de con, à première vue. Il ne te donnera pas vraiment de joie lorsque tu le tabasseras.

Avec le désespoir d'un travail fait alors que tu l'as promis, tu te diriges vers la piste de danse en tassant du cou ceux qui te bloquent le chemin. Tu dois avoir une tête à ne pas faire suer puisque tout le monde te regarde mais personne ne te dit de faire attention où tu vas. Tu te retrouves donc devant le mec en question et tu le regardes de la tête aux pieds, avant de lui prendre le bras. "Suis-moi." Pas de bonjour, de présentations ou de faux semblants. C'est pas ton style. Si c'était une exécution en ordre, tu ne te montrerais même pas. Là c'est juste que tu n'as pas envie d'attendre le dixième verre de matcho man. Tu l'emmènes donc derrière le bar, trouvant toujours très alléchant de l'emmener faire une balade en forêt.

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feat: @kang chan-yeol

Il se dit qu'il pourrait prendre sa retraite. Il a assez d'argent pour vivre jusqu'à au moins 124 ans. De toutes manières, il n'est pas très dépensier et il mourra probablement avant 50 ans vu les tests de médicaments qu'il fait et la quantité d'herbe qu'il fume. Il pourrait se concentrer sur sa carrière musicale et s'acheter un chien pour lui tenir compagnie. La solitude le ronge. C'est probablement pour ça qu'il continue à travailler. Ça lui permet de ne pas être chez lui. Il aime beaucoup son appartement, mais il a beau le remplir d'une quantité monstrueuse de cochonneries, il y a un vide qu'il n'arrive pas à combler. Ce n'est pas parce qu'il a grandi dans une famille nombreuse. Sa chambre était au sous-sol, loin du reste de la maison, mais surtout, loin de ses frères et sœurs. Eux qui se croyaient si extraordinaires par rapport à lui. Au moins, lui ne se prend pas pour quelqu'un qu'il n'est pas. Enfin… Presque. Mais ça, il n'y peut rien, il n'a pas le choix. S'il prend sa retraite et déménage dans un pays comme la France, il pourra peut-être essayer d'arrêter de dire "no homo" tout le temps. Ils sont tous gays là-bas, non? C'est ce qu'il a entendu dire. Alors il pourra peut-être arrêter de faire toutes sortes de choses pour ignorer sa solitude. Il devra en parler à sa voisine du dessous. Elle l'éclairera dans sa décision. Demain, il cognera à sa porte et lui dira qu'il a besoin de parler. Elle le recevra sûrement avec de la limonade fraîche et des biscuits, comme toujours quand il vient la visiter. Il lui exposera alors son plan d'arrêter les affaires. Perdu dans ses pensées, il ne voit pas arriver l'inconnu qui l'empoigne par le bras. Ce retour brutal à la réalité le surprend. À travers la musique, il entend l'homme lui dire de le suivre. Ce n'est pas comme s'il avait le choix, vu comment il le tire. Sa capacité à réagir à des situations anormales est fortement altérée par l'alcool. Il se laisse donc faire, se demandant cependant qui peut bien être cet individu, pourquoi il l'emmène avec lui et vers où. Est-ce qu'il devrait connaître cette personne? Il ne se souvient pas de ce visage, mais il rencontre tellement de gens qu'il est possible qu'il l'ait oublié. Peut-être que c'est un client du club qui veut discuter. Discuter de quoi? Pak a beaucoup de choses à dire. Il a récemment découvert que les orignaux peuvent nager jusqu'à 20 pieds de profondeur. C'est étonnant! Pourquoi plongent-ils si bas? Est-ce que les orignaux se nourrissent d'algues? Cet inconnu a peut-être des réponses. Il aura certainement une opinion à ce sujet. Lorsqu'ils sortent du bar, Pak prend les devants en mentionnant ce fait qui, selon lui, est fort intéressant. "Tu savais que les orignaux peuvent plonger jusqu'à 20 pieds d'profond. C'est débile, mec. T'imagines, tu fait d'la plongé et y'a un putain d'orignal qui te mate." Il ricane. Lorsqu'ils s'arrêtent dans une ruelle bordant l'immeuble qu'ils viennent de quitter, le trentenaire se dit qu'il doit vouloir lui acheter quelque chose et non discuter de mammifères qui nagent. Il peut bien lui vendre un petit quelque chose. "Bon, haha. Qu'est-ce que j'peux faire pour toi, homie?"

ici depuis - : 19/08/2023

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feat: @pak dave

Tu as souvent eu affaire à des illuminés et des gens chelous. Tu n'es pas non plus nouveau devant les supplications ou bien les demandes bizarroïdes lorsqu'une personne est affublée devant sa mort. Ça te laisse complètement froid pour être honnête. Tu n'aimes pas les effusions d'émotions, puisque tu en as très peu toi même. Tu pourrais mentir et dire que c'est parce que tu as eu une vie de merde, mais ce n'est pas le cas. Tes parents t'ont toujours aimé et tu n'as jamais manqué de rien. C'est ainsi que tu es, depuis ta naissance. On pourrait te médicamenter, mais tu aimes bien être dépourvu de ce genre de banalités. À tes yeux, les émotions et les sentiments sont surfaits de toute façon. Tu vies très bien comme tu es, merci bien.

Ce dont tu n'es pas habitué par contre, c'est de te faire conter le national géographique par un mec étrange que tu es supposé tuer mais va juste tabasser. Déjà la situation est peu orthodoxe de base, mais voilà que l'étrangeté continue. "Super cool ouais." Sans enthousiasme que tu lui réponds, comme toutes tes conversations. Parler non plus tu n'aimes pas trop. Communiquer c'est surfait aussi. Les gestes ont plus de poids que les paroles. Tu aimes les gens comme tu aimes ton thé. Dans un sac, dans la profondeur de l'eau. Une fois dans la ruelle, tu le dévisages en essayant de comprendre l'individu. Il est clairement sous l'effet de plusieurs substances. Tu connais ces yeux complètements vitrés, tu les vois chaque fois qu'un contrat t'est donné. Toi même, tu ne touches pas à ce genre de choses par contre. C'est contreproductif. "Apparemment tu vends du Datura. Ça fait pas plaisir à tes concurrents Dave." Ce qu'il peut faire pour toi, c'est de ne pas trop pleurer quand tu vas lui éclater la tronche. Mais au moins tu vas le mettre au courant avant de le faire, sinon l'avertissement ne servirait à rien. Il semble bien trop idiot pour comprendre par lui même pourquoi il va se faire défoncer la tronche.

Tu le pousses sans ménagement contre la brique derrière lui, avant de lui donner un coup de poing calculé dans le ventre. Tu laisses quelques secondes passer avant de le tenir par les cheveux pour qu'il te regarde. "Mais t'es chanceux mon petit Dave. Ton concurrent à pas assez payer pour ta mort. Juste pour une leçon. Je vaux trop cher pour lui." Et tu n'as de loyauté qu'envers l'argent. C'est pourtant connu de tous dans ce milieu.

ici depuis - : 29/07/2023

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feat: @kang chan-yeol

L'homme ne veut visiblement pas lui acheter quelque chose. À la mention du Datura, Pak perd son sourire. Pourquoi est-ce qu'on l'embête avec ça? En Amérique, les vieilles dames possèdent souvent des buissons remplis de fleurs sans se douter que ces plantes communes peuvent provoquer des hallucinations et la mort lorsqu'elles sont ingérées. Oui, bon, certaines personnes préféreraient avoir le monopole des drogues plus extrême, mais Pak a toujours agi seul et il ne se gêne pas pour vendre ce qu'il veut. Il est un peu insulté qu’on ait envoyé quelqu’un pour lui régler son compte. Habituellement, on l’enlève, on lui met un sac sur la tête avant de le foutre dans une van, il parle pendant tout le trajet en expliquant que c’est “pas très peace and love”, on l’assoit dans une chaise, on le torture un peu, on se rend compte qu’en fait, il est pas très futé, on le relâche et on le laisse faire pendant quelques mois avant de répéter le processus. Peut-être que c’est parce qu’il parle pendant tout le trajet en van qu’ils ont décidé d’employer d’autres moyens? Ils lui disent toujours de se la fermer. Ce doit être ça…
Il ne peut réprimer un petit sourire. L’homme l’a appelé par son prénom. Il aimerait bien faire une petite blague du genre ‘Ton p’tit Dave? Ouais, c’est moi ça, haha. Et toi? C’est quoi ton p’tit nom? No homo, hehe.’ mais l’autre homme le frappe dans le ventre. Il a le souffle coupé, une envie de vomir se profile. Ses lunettes fumées tombent au sol. C’est la merde. Cette situation le met profondément mal à l’aise. Ses lunettes? Par terre? Son visage à découvert? Pas cool. Il ne regarde pas longtemps le sol, son agresseur le prend par les cheveux. Le trentenaire se fait la réflexion qu’il est rudement proche. S’il trébuchait, ses lèvres toucheraient assurément les siennes. Il entend ce que l’inconnu lui dit, mais ses pensées le gênent fortement. Il tente de poser son regard ailleurs, mais l’autre est bien trop près. Habituellement, il aurait frappé un mur, une poubelle ou un arbre pour évacuer ses émotions, mais il est pris contre la parois de la ruelle. Il s’administre donc une gifle monumentale, ce qui a pour effet de non seulement lui faire oublier ses pensées pas très hétérosexuelles, mais également de lui donner un petit élan de sobriété. “Aïe. fuuuuuck… S’cuse bro, j’t’écoutais, j’ai juste cru voir un moustique ou un truc… ‘Fin, c’est pas important. Me tabasse pas s’il-te-please, j’ai prévu d’aller faire des graffitis sur un train avec des copains demain. J’peux te donner le triple de c’qu’il t’ont donné, si c’est qu’une question d’argent!” Il dit cela avec un sourire inquiet. S’il n’est pas là, les jeunes seront déçus. Il leur a promis de leur montrer à signer leur nom avec une canne de peinture.

ici depuis - : 19/08/2023

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feat: @pak dave

Le revendeur de drogues perd aussitôt son sourire lorsque ton poing entre en contact avec son abdomen. Tant mieux, son sourire est troublant. Tu lui parlais d'un contrat sur sa tête et lui, au lieu de se sentir menacé, souriait. Tu sais fort bien que tu n'es pas comme la majorité des gens et tu es heureux de ce fait, très bien avec ton manque d'empathie et d'émotions quotidiennes qui nuisent au jugement des êtres faibles. Par contre, tu donnerais cher pour comprendre ce qui semble se passer dans cette petite tête pas très futée qui se trouve devant toi. Peut-être que tu investirais un dix dollars pour la réponse... parce qu'une fois que tu auras quitté les lieux, il serait étonnant que tu recroises son chemin vu la densité de la ville. Dans les Kdrama, vous vous retrouveriez dans une situation improbable et vous deviendriez des ennemis jurés. Dans la réalité, la ville compte bien trop d'habitants pour le réaliste de la chose et il n'est pas assez intelligent pour devenir ton ennemi.

Sans trop faire attention, tu poses le pied sur les lunettes fumées de l'individu, ne les brisant pas, mais gardant une pression à peine dissimulée sur la partie supérieure de ton pied. Ce genre de gars, ça aime ses lunettes pour le style pas vrai? Tu décides quand même de lui expliquer un peu la situation car tu n'es pas adepte des coups sournois. Une souris en cage devrait savoir qu'elle est sur le point d'être donnée à un serpent et cet idiot devrait savoir que tu n'as pas fini de le ruer de coups. Enfin, s'il ne le fait pas lui même. Car après des yeux fuyants que tu avais associé à de la peur se profile une autoclaque de la part de ton punching bag. Ouais tu donnerais peut-être cinquante dollars finalement pour le comprendre un peu. "Toi t'es vraiment un phénomène bizarre mon gars." Ça t'échappe alors que tu hausses un sourcil en le fixant, essayant de voir ce qu'il fera. À vrai dire, t'es même plus tenté de le frapper tellement il a l'air stupide par lui même. Mais jute pour le forme, tu lui assènes une bonne claque sur la joue gauche, question d'égaliser avec sa droite. "Scuse y avait un gros gros gros moustique." Tu gardes le pied sur ses lunettes et la main dans ses cheveux, toujours aussi proche de son visage, tout en jaugeant ses propos.

Ce qu'il y a à savoir sur toi, c'est que les individus, ça doit te rapporter pour être intéressant. Contre toute attente, ce gros con a l'air un peu utile dans son genre et après une longue minute de silence, tu lâches ses cheveux, le pied toujours posé sur l'accessoire qu'il croit probablement faire partie de son charme inexistant. "Faque t'as beaucoup de Wons. Genre dans les combien de chiffres? T'es mieux de pas me faire perdre mon temps. Parce qu'ils ont pas assez payé mais quand même, ils t'aiment clairement pas pour avoir ramassé une bonne somme en quelques jours." Tu fouilles dans la poche de ta veste avec lenteur, sortant un paquet de ce dernier. Si la plupart des personnes trainant dans ton métier fument des substances diverses, toi c'est un paquet de gomme qui trône maintenant dans tes mains. "Prends une gomme." Ce n'est pas une question, c'est un ordre et l'évidence de la chose est très palpable. "Alors dis moi MEC. T'es du genre à vouloir un job supplémentaire?" Par là, tu sous-entends non rémunéré même s'il ne le sait pas encore.

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