show her body to the criss (chan lee)

Il fait froid et tu n'as plus un rond. Comme d'habitude. Tu ne cherches pas à comprendre où tu as pu mettre tout l'argent que tu as amassé depuis les dernières heures, tu sais que tu l'as pris pour boire et une t'acheter une cigarette à une dame qui passait près de toi en fin d'après-midi. Pas assez pour en avoir un paquet, t'as simplement tendu ta main devant elle avec un air de chien battu, l'air que tu détestes faire le plus au monde, espérant qu'elle puisse avoir un peu pitié de toi. Au final? Tu as quand même dû débourser quelques pièces pour avoir ce fameux bâton de nicotine. La vie est de la merde selon toi, tu n'auras jamais rien de gratuit. Même lorsque tu essaies d'avoir un peu d'amour de la part d'inconnus, on te regarde de travers et te traites de noms. Tu détestes ton emplois, celui de rester dans un coin et de tendre la main aux passants. Tu préfèrerais commettre des vols ou même des meurtres, t'imagines que ça serait plus payant ainsi.

La lourde porte de l'église franchie, tu t'empresses de la refermer derrière toi avant de te mettre à grelotter. Août vient tout juste de commencer et malgré le fait que le soleil était bien présent en journée, cette dernière se termine par de la pluie. Et celle-ci n'est pas chaude. Tu te retrouves donc gelé, de la tête aux pieds, essayant de trouver refuge dans un endroit où personne ne te diras de partir et de rentrer chez toi. Chez toi, c'est partout. C'est partout où tu peux entrer, où tu peux te loger et profiter un peu. T'es comme un cafard qui cherche une nouvelle maison, testant tout les coins possible. Un cafard qui s'incruste, qui reste et qui demande sans cesse. De toute manière, t'as personne qui t'attends ailleurs ou même, qui se soucie de toi. T'es seul avec toi-même et même que des fois, tu te sens de trop. Tu ne t'aimes pas comme tu devrais, sauf lorsque tu arrives à trouver quelque chose à te mettre sous la dent ou si quelqu'un peut avoir tellement pitié de tes cheveux sales et de tes vêtements en piteux états, qu'il décide de te donner quelques pièces pour le coiffeur et pour laver tes fringues. Ce que tu fais rarement. T'es plutôt le genre à aller t'acheter une bière et quelques cigarettes au petit vendeur du coin de ta boite en carton, ton cher et tendre logis. Le vendeur ne te poses même plus de questions depuis que tu l'as menacé de te donner des allumettes, n'ayant plus d'agent pour t'acheter un briquet. Tu te dis qu'un jour, une âme charitable lui donnera quelques pièces en plus pour le rembourser mais que toi, tu as autre chose à faire de tes journées.

- Putain.. - Tu t'exprimes haut et fort, tandis que tu fais le tour sur toi-même, regardant les murs et le plafond. D'aussi loin que tu te rappelles, tu n'es jamais rentré dans une église, n'ayant pas vraiment la foie en n'importe quelle divinité. C'est bon pour les ploucs, bon pour ceux qui possèdent une case en moins. Se promener en toge, chandelle en main, en récitant des poèmes que même eux ne sont pas capable de traduire. Manger de la corde pour ne pas abîmer le corps du criss et tu en passes. Bref, c'est la première fois que tu entres en ces murs et tu décides de prendre place vers l'avant, vers un lutrin où jadis, un livre de Dieu aurait pu s'y trouver. Tu continues de regarder tout autour, essayant de trouver un endroit où passer la nuit. Si personne n'est là pour te faire de leçons et que la porte de l'église reste ouverte à l'année, tu as peut-être trouvé le moyen de ne pas mourir cet hiver. Tu pourrais même apporter ta bière ici, la prochaine fois, et la boire directement au pied d'une croix.

Il n'est pas à une minute près. C'est ce qu'il se dit depuis qu'il ramasse ce qui trainasse sur les bancs de l'église, faisant des allées retour dans la salle agaçante pour y déposer les dépliants. L'église est un endroit où il aime être, où il aime la sérénité. Il n'est pas pressé, ne l'est jamais. Quand il est seul dans cet endroit, Chan Lee profite du silence, de la solitude. Il est d'une famille aimante. Certes très pieuse à la limite de l'absurde, mais respectable. Pas de cries. Pas de drames. Pas de disputes. Mais même si ça semble extraordinaire, c'est aussi lassant. Avec l'absence de négative vient aussi l'absence de joie ou de rires. D'intérêt pour les passions de chacun, pour l'éveillement psychologique. Des discussions sans fond, sans couleur. Des prières pour une vie longue et prospère, mais sans passion. Cette solitude qu'il retrouve dans cette église, la nuit, en allant porter tranquillement les brochures délicatement, c'est son havre de paie. Son moment de réflexion personnel. Une bulle personnelle qui ne peut (...) 'Putain'.

Un mot lancé à voix haute. Un mot blasphématoire. Dans une église, rien que ça. Il se bouche les oreilles par réflexe, par désapprobation. Les mains toujours levées vers ses cavités auditives, il se rend jusqu'à la salle principale. Cette même salle qui accueille le pasteur et les habitants dévoués en journée. Le bénévole ne tombe pas en présentiel du pasteur ce soir, bien sûr. En retirant ses mains de devant ses oreilles, il fixe un homme étrange qui a pris ses aises dans la salle. Il regarde la salle comme si elle lui devait réponse, debout près du lutrin. ``Bonjour? Je peux vous aider?`` Les mains gentiment placées devant lui, nouées au bas du ventre. Le bénévole lui sourit, se disant que c'est peut-être un nouvel arrivant qui cherche à expier quelques péchés? ``Le confessionnal est à votre droite, si c'est la raison de votre venue.`` L'homme est en mauvais état. On lui dit de ne pas juger, mais il est difficile de ne pas remarquer ses vêtements sales et ses cheveux qui auraient bien besoin d'un coup de ciseaux.

Tu fais le tour du lutrin, le regard espérant trouver quelque chose de bien pour y passer la nuit. Il fait froid dehors et tu refuses de remettre le nez à l'extérieur. À la dernière neige, tu as failli y rester. Tu as presque perdu deux doigts à force d'être gelé. Si un policier n'aurait pas eu pitié de toi et ne t'aurais pas autorisé à passer la nuit dans la station de métro la plus proche, tu serais certainement mort de froid. Cette année, tu veux t'y prendre d'avance et trouver un endroit sûr pour toi. Loin des vols et des gens qui s'amusent à te mener la vie dure. Tu t'es déjà fais voler le peu d'argent que les gens t'avais offert et même ton restant de cigarettes, si durement payé. Tu pourrais certainement retourner voir ton père et lui demander asile mais tu crois que tu vaux mieux que lui et que tout ça. De toute manière, tu ne sais pas s'il est encore en vie ou même, s'il se souvient de toi. Et puis, ce n'est peut-être pas ton père, non plus. Un simple mec qui a passé sur ta mère avant que cette dernière ne se tire pour aller vivre ailleurs. Elle a simplement cru bon de te laisser avec quelqu'un au lieu de te laisser dans le fin fond d'un bois. Honnêtement, tu crois que tu t'en serais mieux sorti seul, parmi les arbres.

Ta contemplation se termine sur un jeune homme debout au milieu de la salle. Comment n'as-tu pas pu le voir avant? Tu restes là, le regard perdu, te disant que ta chance d'avoir trouvé un endroit juste à toi vient de filer. À moins que tu ne lui ordonnes de sortir, aillant trouver l'endroit en premier. - Non, pas besoin. - Pas de remerciement, pas même un regard en continue. Tu veux passer à autre chose et tu espères que si tu l'ignores, lui aussi, finira par t'oublier. Et peut-être même sortir d'ici et ne plus jamais revenir. Tu croises les doigts mentalement à cette demande jusqu'à ce que sa voix ne se refasse entendre. - Pas envie de pisser pour l'instant. - Tu fais le tour à nouveau, sautant de ton perchoir. Tu avais grimpé sur l'estrade où le curé doit donner sa messe, il y a quelques minutes. - T'aurais pas de quoi fumer? Ou de quoi manger? - T'espères qu'il puisse te sortir un restant de sandwich de sa poche ou encore mieux, un paquet entier de cigarettes qu'il te donnera sans rien te demander en retour.

- Hahaha, fesses. - Tu mets une main devant ta bouche mais ceci ne change rien, tu ris bel et bien de l'homme devant toi. - Confesser, fesser, fesses. Détend ton string ma licorne, ça va bien aller. - Tu vois bien que l'homme devant toi n'a pas l'air dans son assiette ou du moins, n'a pas l'air de bien aller. Il se tient là, droit comme un piquet et cherche une manière de bien paraître devant toi. Un peu plus et tu pourrais presque croire qu'il est.. - Oh là.. T'habites ici toi, non? - Tu décides de faire quelques pas devant lui. - T'as une clope? - T'essaies de faire la conversation avec lui, essayant d'avoir de la matière à analyser. Il se met à se dandiner d'un pied à l'autre et tu vois bien que tu as taper dans le mille. Soit il est le prêtre de cet endroit, ou peut importe comment il peut appeler son rôle, soit il a une bonne défiance mentale pour te regarder ainsi. Comme s'il n'avait jamais vu quelqu'un de sa vie. Peut-être est-il prisonnier de cet église? Si c'est le cas, tu le laisseras ici. T'as de la misère à te nourrir toi-même, tu ne commenceras pas à traîner un chien.

Il t'offres un morceau de chocolat à la place d'une cigarette et tu grimaces à la vue de tout ce sucre. T'es pas tellement nourriture en fait mais tu feras avec. Tu termines les quelques mètres qui vous sépare, avant de venir prendre ce qu'il te tend. Tu ne le remercie pas, tu n'as pas de temps à perdre avec tout ça. Tu le contournes jusqu'à ce que tu entendes à nouveau sa voix. Tu te stoppes, te retournant vers lui. - T'as déjà fumé dans ta vie? Non? Alors juste.. Ta gueule? - Tu hausses les épaules avant de te retrouver près du lutrin, à nouveau. Tu t'installes dernière ce dernier, avant de te racler la gorge. - Oh sainte toutoune des meumeuh! Que ton nom soit sacrifier et que tu puisses fournir autant de putes à ce jeune puceau que possible. - Tu tousses un peu, avant de continuer. - Ça te plairais ça, n'est-ce pas? Moi en tout cas, ça me plairais beaucoup. -

- C'est ce que j'aimerais bien te foutre entre les dents pour t'empêcher de crier. - Tu ne pensais pas trouver quelqu'un comme lui ici. Enfin si, mais non. Tu te pensais seul et lui, il est un véritable cliché de mauvais goût. Si tu aurais cru que quelqu'un pouvait se cacher ici, c'est exactement quelqu'un comme lui que tu t'aurais imaginé. Et déshabillé du regard, aussi. Tu n'as pas fais de scène pour le mot fesse, sachant bien que si tu devais lui expliquer ce que c'est, que t'allais devoir lui faire une preuve visuel. Pas que ceci te dérangerais vraiment mais tu aimerais bien pouvoir te réchauffer avant de passer aux choses sérieuses. - Tu surveilles quoi au juste? Qu'est-ce qui ne doit pas sortir d'ici? - Tu as vu des tonnes de films d'horreur dans ton enfance, avant de te retrouver sans domicile et même encore, il t'arrive de passer par la porte de derrière pour t'accorder quelques finitions de films gratuit. Jamais au début, les placiers se donnent quelques minutes pour vérifier les gens et leurs billets mais dès que c'est fait, tu arrives tel un vautour autour de ta proie. De plus, tu peux te réchauffer quelques minutes ou prendre un peu d'air climatisé lorsque l'été bas son plein. Et si tu es vraiment chanceux, quelques pop-corn peut se trouver par terre. Tu lui reposes la question pour une cigarette, tu en aurais bien besoin maintenant. Tu ne penses pas être capable de passer une nuit entière sans te mettre un bâton de nicotine entre les lèvres. À moins que tu ne doive te mettre autre chose dans la bouche pour passer le temps.

Il te tend un morceau de chocolat et tu t'empresses d'aller le chercher. Même si ce n'est pas ta nourriture préférée, tu finiras par le manger. Tu dois tout de même t'alimenter et ce, malgré le fait que tu n'en a rien à faire. Au pire, ton calvaire finira plus rapidement. Tu te diriges vers le lutrin de cérémonie et doucement, tu mentionnes tout les mots qui te viennent à l'esprit. De toute manière, tu as compris quelque chose: ce soir, tu passeras la nuit ici. Cet homme n'a pas l'air de vouloir te faire partir et c'est très bien ainsi. Peut-être as-tu même trouvé un lieu pour cet hiver? Le temps passe vite et bientôt, tu devras te trouver un abris. Tu hausses les épaules dans la direction de ta licorne, avant de reprendre tes paroles. Tu te trouves drôle et pendant un temps, tu as même de la difficulté à dire tout tes mots, riant par endroit. Tu le vois rougir et ce simple fait te fais sourire, à ton tour. Ça fait un moment que tu ne t'étais pas autant amusé. Surtout avec si peu. - Pas envie de descendre, non. - Tu es bien là, plus haut que lui. Plus haut que bien des mortels. - Je ne suis pas saoul donc, je peux rester ici ce soir? Si tu n'es pas d'accord, t'as qu'à venir me chercher.. -

Tu as cette drôle d'impression qu'il s'amuse et qu'il joue avec toi. L'impression qu'il rit, qu'il n'en a rien à faire et surtout, qu'il se moque de tout ce que tu peux lui dire ou essaie de lui faire comprendre. Ce n'est pas sérieux, n'est-ce pas? Tu as l'impression de parler à un gamin de moins de dix ans tandis que tu le vois sautiller et regarder derrière lui. Est-il aussi con qu'il est beau? Si oui, ça serait un tel gâchis mental. - J'en sais rien, à toi de me le dire? Qu'est-ce que tu caches dans les parages? - Tu es bien curieux ce soir. Tu aimerais pouvoir tout comprendre du premier coup et même encore plus. Tu aimerais pouvoir avoir la liberté de parcourir l'église et le corps de cet homme. Que Dieu te bénisse. - Tu aimerais qu'on aille vérifier ensemble ce qui se passe dans les chambres du fond? - Si tu lui fais des avances? Pas réellement. T'as pas besoin de le faire, tu sais bien qu'il n'ait pas intéressé par toi et qu'il ne le sera jamais. Bien dommage, tu le trouvais de ton goût. Il pourrait facilement retourner n'importe quel hétéro en gay, juste avec un sourire. Note à toi-même: ramenez un string à ta prochaine visite. Tu pourras lui montrer tout ce que tu sais sur ce superbe matériel.

Après avoir obtenu ton chocolat, tu t'es empressé de changer de position et de te rapprocher du lutrin. Le même que tu as vu lors de ton arrivé, directement devant des bancs où l'audience du dimanche doit être plus que pleine. Enfin, tu présumes. Est-ce qu'il y a encore des gens qui viennent à l'église? - Appelle, je vais m'amuser avec eux. - Tu sais bien qu'il ne le fera pas et même encore, tu doutes de ses capacités pour se servir d'un téléphone vu sa manière de parler, de se tenir et tout ce qui va avec. - Demande leur des menottes. - Sourire aux lèvres que tu as maintenant. Tu mets tes poignets en évidence vers l'avant, petit sourire aux lèvres fermées. - L'influence de qui? De ton Dieu? - Et tu rigoles, vraiment fort. Même très fort. - Pas du tout, personne ne m'a dit de venir ici, je le fais de mon pleins gré. Et je ne suis pas saoul. Pas drogué, pas rien du tout. Y'a que toi qui me rend comme je suis. Fais un moment que j'ai pas baisé, tu saisis? -

Il dit ne rien cacher et pourtant, tu comprends le contraire. T'es certain qu'il est entrain de cacher tout un attirail dans les couchettes du fond. Personne avec une tête sur les épaules peut réellement vouloir passer tout son temps libre ici. Soit il cache quelque chose, soit c'est lui, qu'il essaie de cacher. Possible aussi, n'est-ce pas? Peut-être qu'au fond, c'est lui le déranger, celui que les gens doivent se débarrasser. Et toi, tu viens d'ouvrir la porte à un problème bien plus gros que tout le reste. À première vue, il semble bien normal mais lorsque tu l'entends parler, tu comprends que quelque chose ne tourne pas rond. Personne ne prend cet air étrange pour s'adresser à quelqu'un. Et encore moins à quelqu'un comme toi. Toi, t'es rien du tout. Et tandis que bien des gens te l'ont craché au visage, lui, essaierait de t'aider? Aurait peut-être un peu pitié de toi? Tout ça, ça ne rime à rien. T'es certain que des gens l'ont caché ici pour s'en sauver. Qu'il est une sorte de trésor que les gens veulent absolument garder pour eux. Une sorte de licorne merveilleuse.

- Laisse moi vérifier le tout et me faire mon propre jugement. - Tu aimerais bien pouvoir l'emmener à l'arrière. Vous serez tranquille et tu jures que tu ne feras pas beaucoup de bruit. Et puis, il est possible que tu t'endormes juste d'un coup tellement que la vie te rentres dedans depuis les derniers jours. Tu as l'impression que tu n'as pas dormi depuis des années tellement que la vie est dure. Et compliquée. Et tous les synonymes possible. Tu dors mal, les gens te bousculent dans la rue et lorsque tu arrives enfin à trouver le sommeil contre une parcelle de gazon à même le sol, quelqu'un vient te réveiller pour te dire de changer de place, que tu ne peux pas rester ici. Tu as donc pris tes aises dans le métro le plus proche mais encore, tu as sans cesse la police au derrière qui te surveilles pour te donner des remarques et te faire changer de place. La prochaine fois, tu penses faire une grosse connerie pour te faire embarquer et passer quelques jours dans une prison. Manger, dormir et être au chaud pendant un moment. La vie rêvée. - Lorsqu'ils me menacent pour que je change de banc dans le parc, je ne les trouve pas très fâchés. C'est limite risible, j'aime recommencer. - Et tester la patience des gens aussi. Comme celle de la licorne.

- Non, tu as raison. C'est une putain de plaisanterie. Penses-tu vraiment que si ton Dieu existerait, je serai dans la rue a essayé de survivre? - Tu hausses les épaules avant de commencer à faire le tour de l'église. Il n'y a rien d'intéressant dans le coin, pas même de quoi voler pour te faire quelques pièces. C'est triste. Tellement triste. - Je passe mes hiver au froid sans rien avoir pour m’abriter. Je mange environ un repas par semaine et si je suis chanceux, c'est un repas avec une tranche de pain au complet. J'arrive à peine à me trouver des cigarettes pour la journée alors pas question de dépenser le tout pour de la bouffe. - Tu finiras mort gelé dans un banc de neige un jour, t'en es certain. Tu ne veux pas attirer la pitié des gens mais pour l'instant, tu ne dirais pas non à ce que cet homme ne t'ouvres de temps en temps la porte de l'église pour te réchauffer. - Peut-être pas idiot mais tu les fais bander par contre. - Tu t'es étouffer avec la fin de ta phrase, surement parce que tu commences un rhume. Il ne manquait que ça, que tu tombes malade. Tu finiras par crever bien avant que l'hiver ne pointe son nez. - Tu as saisis grand fou. Allez, montre-moi ta chambre, j'aimerais juste me coucher quelques minutes. Je crois que Dieu ne voudrait pas que tu laisses un chat errant à l'extérieur par temps froid. - Il ne fait pas encore entièrement froid mais avec le peu de choses que tu portes sur le dos, tu vas geler ce soir, c'est certain.